• L'atterrissage mythique à Saint Barthélemy

    Un aéroport mythique

    L'atterrissage mythique à Saint Barthélemy

    De nombreux aéroports sont réputés pour les difficultés d'approche qu'ils présentent. L'aéroport de Hong-Kong, entouré de montagnes et surchargé, est par exemple un des plus connus de la liste. Mais celui de Saint-Barthélémy, dans les Antilles, bien qu'ayant un trafic beaucoup plus modeste, n'a rien à lui envier en termes d'exigences vis-à-vis du pilote ! 

    Saint-Barth : un paradis qui se mérite !

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    L'atterrissage à Gustavia, un grand moment

    Lorsque l'on pense aux Antilles, on imagine le plus souvent des plages de sable blanc, une végétation luxuriante et un climat particulièrement agréable. Pas de problème : tout cela est vrai à Saint-Barthélémy. Mais l'île a une autre caractéristique, plus spécifique : son aéroport est un des plus spectaculaires au monde. Et pas seulement du fait de la magnifique vue que l'on a sur l'île avant de s'y poser !

    En effet, Gustavia cumule les difficultés. La piste, tout d'abord, n'offre au pilote que 650 mètres pour s'arrêter. Autant dire qu'il vaut mieux se poser dès les premiers mètres car au bout de la piste, c'est le lagon qui accueillera l'avion. C'est la raison pour laquelle seuls les petits appareils, essentiellement au départ des aéroports voisins de Saint-Martin ou de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, peuvent se poser à Saint-Barth. 

    Encore faut-il réussir à accéder à la piste, ce qui suppose de survoler la montagne située dans l'axe d'approche. Une fois la crête passée, le pilote doit donc piquer très rapidement, en « rasant » littéralement la pente pendant la descente, pour pouvoir ensuite exploiter toute la longueur disponible sur la piste. Impressionnant. Mais les choses peuvent encore notoirement se compliquer selon les conditions météorologiques. Les vents, notamment, soufflent assez fréquemment de travers, ce qui impose au pilote des manœuvres que l'on pourra qualifier de très "réactives" pour en compenser les effets. Certains jours, il est même nécessaire de modifier légèrement l'approche, ce qui se traduit inévitablement par une descente encore plus rapide vers la piste. Et ne comptez pas trop vous rassurer en regardant par le hublot : vous aurez le plus souvent l'impression que le pilote, devenu fou, va poser l'avion dans l'eau, au milieu du lagon !

    Pas de quoi paniquer, cependant : tous les pilotes qui se posent à Gustavia ont dû passer une qualification spécifique pour cet aéroport. Ils connaissent donc parfaitement les conditions d'approche et ils maîtrisent la situation !

    A l'époque des vidéos intégrées dans cet article, les compagnies aériennes autorisées à atterrir étaient limitées telles des compagnies locales ou dédiées aux Antilles. La seule compagnie qui était plus "internationale" était Corsair comme le démontre cette page : http://www.corsair.fr/vol/billet-avion/grandes-antilles/saint-barthelemy.

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    L'aéroport Gustaf III est beaucoup plus fréquenté qu'à l'époque.

     

    Sensations garanties jusqu'au bout

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    Une fois posé, vous aurez tout loisir, pour vous remettre de votre vol pour St Barth, de profiter de la dolce vita de l'île. Jusqu'au moment du départ, où le décollage vous donnera encore quelques frissons. Histoire, peut-être, de vous donner envie de revenir ! En tous cas, il y a fort à parier que oui :)

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